Texte : Marcel Vincent, moniteur télémark niveau 1 CANSI
Photos : Bibliothèque du blogue
Cet article répond aux nombreuses questions posées lors des formations ou des sorties du Club. Il vise à clarifier les termes ski de montagne et ski de fond. Pour ce faire, j’ai fait mes recherches (pas complotistes 😉) auprès de trois sources de références soit l’Association canadienne des moniteurs en ski nordique (CANSI), la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME) et le guide des Itinéraires de randonnée alpine Chic-Chocs Centre d’avalanche de la haute-Gaspésie-Québec/Groupe Espace.
Pour CANSI, le ski nordique regroupe deux activités principales. D’abord, le ski de fond classique et de style libre (patin ou skate) qui se pratiquent sur des sentiers balisés et damés mécaniquement. Ensuite, le télémark qui s’exerce en centre alpin ou en hors-piste. Cependant, il faut préciser que si vous faites très souvent du ski hors-piste que l’équipement risque alors d’être plus spécialisé. C’est-à-dire, avoir un pivot sur la fixation pour vous permettre de soulever plus facilement le talon et avoir une talonnière pour ne pas mettre votre talon à l’horizontale à chaque pas. Aussi, les skis seront plus larges et paraboliques avec une conception aidant à flotter sur la neige (rocker).
La FQME a été, il y a plusieurs années, la seule fédération à développer une formation en ski de longue randonnée que l’on appelle maintenant ski nordique ou hors-piste. C’est un ski de fond plus large (50cm et plus à la fixation), plus robuste avec des carres en acier et une fixation également plus robuste qui peut avoir une zone de fartage ou une attache mécanique (souvent appelée écailles de poissons), des peaux d’ascension complètes ou des demi-peaux sont aussi disponibles avec ces skis.
Depuis environ quatre ans, la FQME a développé une offre de services pour le ski de montagne qu’elle définit ainsi : « Le ski de montagne, aussi appelé randonnée alpine, ski hors-piste, ski de haute route ou encore ski alpinisme, consiste à gravir une montagne ou une pente enneigée par ses propres moyens à l’aide de fixations à pivots et de peaux d’ascension qui assurent l’adhérence à la montée. Après l’effort, le plaisir de la descente ! Les peaux d’ascension sont retirées et les fixations bloquées pour glisser en toute liberté sur une pente non damée ».
Comparativement à la FQME qui a choisi de regrouper toutes les appellations, Avalanche-Québec et le collaborateur et éditeur de la revue Espace proposent cette définition : « … la randonnée alpine est une activité qui se caractérise par l’ascension d’une montagne dans le but de la redescendre en ski alpin, en planche à neige, ou en télémark. La montée se fait par sa propre force motrice à l’aide de skis équipés de peaux d’ascension (phoque) et de fixations qui libèrent le talon; on utilise aussi les raquettes et on peut faire la randonnée à pied. Le terme utilisé en France est randonnée ou ski de rando. L’expression est synonyme de ski de haute-route (que l’on appelle à tort au Québec). La haute route est en fait un itinéraire classique de randonnée alpine entre Chamonix et Zermatt…et non une activité. »
Pour terminer, la FQME offre une couverture d’assurance très intéressante pour les membres ski de montagne. Les avantages sont les suivants : une assurance responsabilité civile (comme pour nos autres activités) et une assurance accident-invalidité qui vous couvre n’importe où au Canada pour le ski de montagne… skiez l’esprit tranquille! Transport médical d’urgence, soins de santé, indemnité en cas d’invalidité ou de décès.
n espérant que cet article vous aide à mieux comprendre les types d’activités de ski et de planche à neige que nous pratiquons au Québec.
Bonne saison et soyez prudents peu importe votre type d’activité de plein air.
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