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Survie en hiver : un défi à coucher dehors!

Écope| Formation — 21 février 2024 — 2 Comments


Un texte de : Daniel Lefebvre, Michel Chalifour, Brigitte L’Heureux et Marcel Vincent


La joyeuse bande de braves.

L’objectif de cet atelier était de permettre aux participants d’acquérir des connaissances et une pratique pour faire un feu et construire un abri afin de survivre en forêt durant une nuit d’hiver. Une première rencontre de formation a été préparée et donnée par Marcel Vincent sur la plateforme Zoom.

Sur le terrain, les participants avaient le choix entre trois options :

  • A : Survivre avec uniquement le matériel apporté lors d’une sortie d’un jour;
  • B : Survivre avec le matériel qu’on transporte dans une sortie de deux jours en refuge sans transport de bagages; ou
  • C : faire un camping d’hiver à la moderne, mais sans tente.

Marcel et Daniel étaient là pour aider les participants à s’installer convenablement et à assurer la sécurité.

Le samedi avant-midi :

Marcel nous rappelle les grands principes de la survie, notamment garder son calme et réfléchir aux meilleures options qui s’offrent à nous.

Puis on se dirige vers l’endroit choisi pour faire nos expériences sur le terrain. Là, tous ensemble, on apprend comment faire un abri sommaire sans hache, ni pelle, ni sciotte. On fabrique un cadre en bois avec des arbres de 5 à 10 cm de diamètre et de 3 mètres de long que l’on coince entre deux arbres pour faire un toit incliné, on ajoute des branches de sapin sur le toit, sur les côtés pour couper le vent et plusieurs autres dizaines de branches de sapin pour couvrir le sol. En face de cet abri de fortune, on prépare une large base de bois pour le futur feu de camp. Ceci complète l’exercice du matin. En après-midi les participants devront par eux-mêmes se faire un abri et tenter d’y passer la nuit.

Tous en route
Daniel à l’oeuvre
Suite nuptiale

Le samedi après-midi :

Les équipes sont formées. Seul Michel Chalifour va tenter l’option A. Brigitte L’Heureux et Véronique Jacob l’option C, et enfin Gaétan Marois et Félix-Antoine Beaulieu l’option C. Et Rachel Gagnon passera l’après-midi à aider les participants à s’installer.

Le grand confort
Le Yéti devant son abri de fortune

À la fin de la journée, on allume un bon feu et on se confectionne un souper avec des enveloppes de nourriture déshydratée. On jase, on rigole et je crois que tout le monde est satisfait du travail accompli. Vers 21h30 tout le monde se dirige vers son abri de fortune pour entamer une bonne ou une mauvaise nuit, qui vivra verra…

Je laisse deux participants vous parler de leur belle nuit froide.

Il fait -20 C et mon abri est très sommaire : un peu de sapinage au sol, un tapis de sol jaune de 1/8 pouce, un sac de vidange fendu en deux pour faire un toit, et un peu de sapinage sur les côtés. Je porte tous mes vêtements (incluant ma doudoune) et j’entre dans mon sac de bivouac d’urgence. De plus, je glisse mes jambes à l’intérieur de mon sac à dos, ce qui m’offre une couche de plus. Je ressens presque tout de suite le froid par le sol, ainsi que par l’épaule et la hanche du dessus quand je suis couché sur le côté.  J’ai aussi froid aux pieds. Durant 2 heures je grelotterai. Vers 23h30, je sors de mon sac et j’ajoute des sachets chauffe-pieds dans mes bas en duvet. Je n’aurai plus froid aux pieds durant les 2 heures suivantes. Toutefois, je me suis globalement refroidi, et je continue de grelotter 80% du temps durant les 3 heures suivantes… Vers 02h30, je n’ai toujours pas dormi. Je sors de mon bivvy (bivouac), et j’ajoute un matelas bleu de 1/4 pouce en dessous de mon jaune, ce qui m’offre 3/8 pouce d’épaisseur. Tout de suite, une grosse différence apparaît : je ne ressens presque plus le froid par le sol. Enfin! Cependant les sachets chauffe-pieds ne procurent plus aucune chaleur après seulement 2-3 heures d’usage (et ils n’étaient pas passés date!). Je ressens toujours le froid au bassin et à l’épaule aux points de contacts avec le bivvy, et je grelotte toujours… Vers 03h30, ça fait environ 6 heures que je grelotte… je suis clairement (et depuis un bon bout de temps) en zone 1 d’hypothermie (la zone 4 étant la mort). Maintenant, il est clair pour moi que je pourrais survivre en restant probablement en hypothermie zone 1 jusqu’à 7h00 du matin.  N’étant pas totalement masochiste, je mets fin à mon expérience de survie «extrême» et j’ajoute un sac de couchage 0o C dans mon bivvy, je mets mes mouflons par-dessus mes bas en duvet, et… je garde quand même ma doudoune en duvet! Je cesse alors de grelotter, et je dormirai environ 2 x 45 minutes jusqu’à 05h45, pour finalement me lever vers 07h00. Quelques constats : 5 cm de branches de sapin et un tapis de sol de 1/8 c’est beaucoup moins isolant que je ne croyais! le bivvy aluminisé fait vraiment une différence, et je n’ai retrouvé aucune condensation à l’intérieur au lever (mais attention, il n’est pas imperméable). Et je n’ai pas eu froid à la tête de la nuit, grâce à la tuque et au capuchon de la doudoune.

Michel Chalifour

Aventurier Intrépide
Michel Le Yéti! Sourire aux lèvres avant sa nuit pas très reposante.
À -20o C j’ai fabriqué un abri avec Véronique à partir de quelques éléments (cordes, bâche,  petits troncs d’arbres et branches de sapin au sol). J’avais amené deux tapis de sol (un bleu à cellule fermée et un gonflable) et deux sacs de couchage – 9o C. J’ai bien dormi en gardant mes pieds au chaud avec une bonne paire de bas secs et des mouflons. Il ne restait plus beaucoup de place dans mes sacs de couchage car j’ai ajouté mes bottes dans un sac de plastique entre le 1er et le 2e sac et mes manteaux et mes bas pour garder au chaud tout ce que j’allais remettre le matin. J’ai choisi l’option camping d’hiver dans cette expérience influencée par la température projetée de -20o C. Durant la soirée, avant d’aller dans l’abri, j’ai eu froid, même devant le feu, j’ai pu constater à quel point mon habillement n’était pas adapté pour une telle météo. Les muscles de mes épaules et du cou étaient tellement contractés, ça m’a laissé un souvenir puissant. La formation m’a quand même éveillé aux possibilités de s’organiser un abri en forêt avec les seules ressources qu’elle nous offre. Je recommande d’emporter dans son sac de jour, au minimum, et en tout temps, lors de nos sorties en nature: un téléphone bien chargé à garder au chaud, des allumettes/briquets, sac de survie réfléchissant, un sac de plastique ou bâche/cordes pour se protéger des intempéries et des vêtements conséquents avec la météo.

Brigitte L’Heureux

Aventurière Avisée

On vous invite à aller voir le diaporama Intervention d’urgence auprès d’une personne blessée sur le site des Aventuriers à la section Zone d’échange dans documentation ou de cliquer sur le lien suivant.

https://membres.aventuriers.qc.ca/documents/documents/Presentation_-_Organisation_dune_intervention_durgence.pdf

Un gros merci aux organisateurs de la sortie qui ont su transmettre leur savoir et assurer notre sécurité.

Filed Under: Écope, Formation Tagged With: Camping d'hiver, formation, survie en forët

Reader Interactions

Comments

  1. Jacques Chaput says

    23 février 2024 at 6 h 09 min

    Bravo les braves !
    Ça donne froid dans l’dos cet article et ça nous dit de partir avec un bon équipement de base en tout temps…au cas où !
    Félicitations aux organisateurs et aux braves participantEs. On peut imaginer dans l’temps des coureurs des bois avec leur équipement !!
    Merci pour ce savoir.

    Jacques Chaput

    Répondre
  2. Yan Auger-Lafond says

    23 février 2024 at 6 h 52 min

    wow toute une expérience.

    Répondre

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